Ce jeune homme à cheval sur sa modernité et son désir d’assumer l’héritage du théâtre est fringant. Il est en quête de « nouveaux formats », quand il joue Shakespeare pendant 18 heures ou qu’il feuilletonne le théâtre en courtes séquences pour la télé ou la numérique CultureBox. De lui, de sa disponibilité, reste cette évidence: c’est un combattant au service du public, de tous les publics
On le rencontre après sa « gérarphilipade ». Comme Gérard Philipe en 1951, il s’est cassé le pied à Avignon où il propose plusieurs spectacles de forme et d’intention différentes: avec le groupe 42 de L’École supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg « Le radeau de la méduse » une adaptation d’un texte du dramaturge allemand Georg Kaiser qui parle de la destruction du lien communautaire et de la bassesse humaine, fut-elle incarnée par des enfants!
Avec La Piccolla familia, sa famille-troupe, il traverse pendant 16 jours, à heure fixe et dans le jardin, « l’histoire du festival d’Avignon » écrite par Emmanuelle Loyer et Antoine de Baecque. Ce feuilleton a pour titre « Le ciel, la nuit et la pierre glorieuse ».
Avec La Piccolla familia, sa famille-troupe, il traverse pendant 16 jours, à heure fixe et dans le jardin, « l’histoire du festival d’Avignon » écrite par Emmanuelle Loyer et Antoine de Baecque. Ce feuilleton a pour titre « Le ciel, la nuit et la pierre glorieuse ».
Il veut son théâtre « exigeant, populaire et festif ». Il l’est!
Il évoquera donc dans ce mot à mot la princesse Zelda (Nintendo) qui lui permet d’arrêter de réfléchir ou d’arrêter de réfléchir!
La piccola familia:
« En 2006, il y a dix ans, de jeunes comédiens se réunissent par affinités électives. Ils refusent avant tout l’isolement de leur profession et décident de créer une petite famille qui chercherait ensemble, construirait ensemble, désapprendrait pour réapprendre ensemble. De ces envies est né un vocabulaire commun qui a depuis structuré toutes leurs propositions artistiques. Ils avaient entre 20 et 25 ans et le goût des aventures pour enrichir le travail commun. Ce n’est pas un collectif mais vraiment une famille que Thomas Jolly a structurée : la Piccola Familia. Depuis, plus de 70 personnes ont participé aux différents spectacles, Arlequin poli par l’Amour de Marivaux, Toâ de Sacha Guitry, prix du public au Festival Impatience 2009, Piscine (pas d’eau) de Mark Ravenhill, H6m2 d’après William Shakespeare,Henry VI de William Shakespeare, épopée de 18 heures présentée au Festival d’Avignon (2014), L’Affaire Richard de Julie Lerat-Gersant, l’installation numérique R3m3 d’après William Shakespeare et Richard III de William Shakespeare (2015). À travers ses spectacles, la Piccola Familia veut affirmer le théâtre comme art citoyen, une mission de service public. » ©Festival Avignon
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